Madagascar : société sans loi, vouée à la scission

Publié le par La Rédac'

Dans son article du 23/12/09, l'AMPDHP a démontré que la société malagasy vit sans loi fondamentale, donc sans base juridique.

La consécration de la dictature a engendré des effets néfastes et continue de faire des actes et actions tendant à désagréger toute cohésion ou toute synergie qui lui paraît être un obstacle dans sa marche vers le pouvoir absolu.

En effet, l'AMPDHP n'a pas manqué de remarquer que la guerre civile est au seuil de la porte de chaque citoyen car les droits et libertés sont foulés aux pieds et que l'ingérence étrangère fait son chemin. Maintenant, l'indépendance des juges et de la justice est limitée par voie d'ordonnance.

Tous ces faits démontrent que la société malagasy est totalement mise en déroute. Déroute qui se manifeste par :

- la recherche des intérêts particuliers ou partisans des partis politiques et politiciens mais non l'intérêt de la Nation ;

- la division de la société civile dans le conseil efficace pour une sortie d'impasse ;

- la désolidarisation de l'oecuménisme des Eglises entraînant les conducteurs religieux au fanatisme et partant les adeptes, la faillite de la foi chrétienne ;

- la désunion des Forces Armées et de l'ordre ;

- l'éparpillement de la communauté de base n'étant pas rassurée par un Etat de droit et une force publique efficace ;

- deux poids deux mesures quant à la liberté de s'exprimer, de circuler.

Vu l'état actuel de la situation politique, économique, sociale, sécuritaire, et de la situation de la justice à Madagascar, n'est-il pas impératif de revenir au dialogue ?

- Est-il encore pertinent que les parties protagonistes persistent à camper sur leurs positions actuelles ?

- A qui profite la scission maximale du peuple malagasy ?

Sûrement pas à la Nation ni à tout malagasy. Où iront les ressources nationales ? L'irresponsabilité des nationaux profite toujours aux étrangers.

N'oublions pas l'adage : diviser pour régner.


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