"TENY IFAMPIERANA" dans le NON DROIT, vers un Etat de NON DROIT

Publié le par La Rédac'

Dans ses précédents articles, l'AMPDHP a dénoncé la consécration de la dictature, l'ingérence étrangère, l'illogisme dans la gouvernance pratiquée par le pouvoir de fait.

Nous n'avons pas arrêté d'affirmer que les droits et libertés fondamentaux de l'homme ainsi que la démocratie sont foulés aux pieds et rien ne pourrait plus remettre en ordre la vie économique et sociale du peuple malagasy sans le dialogue des parties protagonistes. De tout cela, nous nous permettons de supposer que l'atelier organisé par la HAT à Ivato les 4 et 5 mars 2010 ne fut qu'un muselage de l'expression du peuple dans sa souveraineté d'autodétermination.

Le TENY IFAMPIERANA n'a été qu'un slogan pour arriver à un PLEBISCITE du Dictateur et de tout ce qu'il veut entreprendre. Les résolutions issues de cet atelier nous donnent raison. Les diverses contestations qui fusent de tous bords sur la forme comme sur le fond dudit atelier confirment que le "TENY IFAMPIERANA" n'a nullement été adopté durant les deux journées. En effet, aucun débat démocratique n'était apparent sur tout le parcours. La formation des commissions n'a été qu'un SIMULACRE car tout avait été préconçu et préétabli.

De tout ce que l'AMPDHP a annoncé et dénoncé, le cas des Forces Armées et de l'Ordre a été relaté. Par conséquent, nous sommes en mesure de poser les questions suivantes :

- Y'a-t-il vraiment un Chef suprême intègre et ayant de l'autorité sur ces forces ?

- Le film improvisé à Fort-Duchesne exprime-t-il la sincérité de la Grande Muette quand elle rompt le silence ?

L'AMPDHP a déjà énoncé les effets de la corruption au sein des Forces Armées et de l'Ordre : érosion et corrosion du conformisme et de la discipline militaire. Mais par cet article, l'AMPDHP peut aussi mettre en exergue que ces faits avaient des origines, respectivement :
- Pour les Forces Armées, la non installation du Conseil Supérieur de la Fonction Militaire (loi 96-029)
- Pour les policiers, le non respect de leur serment stipulé à l'Art. 14 de la loi 96-026.

Enfin, pour les deux forces, la non-observation du Code de conduite des responsables de l'application des lois stipulé dans les principes d'application des normes internationales des droits de l'homme.

En conclusion : peut-on espérer une solidarité de l'Armée pour la patrie ? L'ingérence étrangère étant. L'AMPDHP prétend donner incessamment une proposition de sortie d'impasse.


 
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